Sujet de Thèse :
Approche ethnographique de l’impact du processus de légalisation de la médecine traditionnelle initié par l’État ivoirien, sur les techniques thérapeutiques des tradipraticiens de la ville d’Abidjan.
Directeur de thèse : Laurence Pourchez
Axes :
Axe n°2 : « Production, politiques et pratiques de la ville »
Axe n°3 : « Construction et usages des savoirs »
Communications :
17/05/2017 : Université de Strasbourg, intervention à la journée inter-année d’initiation à la communication de l’enquête ethnographique.
Titre de l’intervention : « De l’Albanie aux Vosges : regard ethnographique sur la construction de l’identité chez les migrants albanais d’Épinal. »
13/02/2021 : Inalco : intervention au DU d’ethnomédecine de l’INALCO, UE4 : Itinéraires thérapeutiques et médecines non conventionnelles.
Titre de l’intervention : La pratique de la médecine traditionnelle aujourd’hui en Côte d’Ivoire dans le contexte urbain de la ville d’Abidjan : quelques aspects d’un itinéraire thérapeutique traditionnelle qui évolue et se redéfinie.
Publications :
ABOIJE, Adou Mathias, 2018, « De l’Albanie aux Vosges : Regard ethnographique sur la construction de l’identité chez les migrants albanais d’Épinal » pp. 145-159, in M. LOUIS (dir.) Travaux de recherche des étudiant.e.s de l’Institut d’ethnologie. Actes de la journée inter-années 2017, Strasbourg, Éditions de l’Institut d’ethnologie de l’Université de Strasbourg, 208 p
Résumé de thèse :
Autrefois ignorée et considérée comme une pratique thérapeutique ancestrale dépassée par les enjeux de la modernité, les défis en matière de santé publique ainsi que l’efficacité et l’hégémonie de la médecine occidentale conventionnelle héritée de la période coloniale, la médecine traditionnelle jouit depuis ces deux dernières décennies d’un cadre institutionnel qui autorise et valorise sa pratique en Côte d’Ivoire. Considérée désormais par l’État ivoirien comme un « patrimoine national », elle bénéfice d’une politique de promotion nationale dont le but consiste à son intégration dans le système de santé national tenu par la biomédecine, qui était jusque-là la seule pratique thérapeutique officielle et légale de ce pays. C’est un vaste programme dont la mise en œuvre constitue une aire nouvelle pour la médecine traditionnelle. Comprendre les implications qu’offre ce nouveau cadre sur les techniques thérapeutiques des praticiens de la médecine traditionnelle à partir du cotexte urbain de la ville d’Abidjan, constitue l’objectif que poursuit la présente recherche.