La littérature comme méthode d’enquête et de restitution
Cet atelier est animé par l’auteur François Bon. Il abordera la littérature à la fois comme méthode d’enquête (l’écriture créative comme mode de création de connaissances) et comme restitution (moyen de partager nos terrains avec un public non-académique). Cet atelier est particulièrement destiné aux doctorant-es du laboratoire.
« Personne ny marcherait comme en terre étrangère »
Cette phrase d’Yves Bonnefoy, réponse a Plotin, pour servir de titre : plus possible à aucune de nos disciplines et pratiques de rester a distance des enjeux de nos gestes et productions pour l’ensemble de notre écosysteme. Et cela vaut bien stir pour le récit, lorsqu’il s’ancre dans l’enquète comme dans la méditation sur l’état du monde. Cheminer vers une éco-poétique de la littérature ? Les pistes, de Sumana Roy a Gilles Clément, sont récentes. Partir du travail de terrain des doctorant-e-s, chercheuses et chercheurs, pour nourmir les deux versants traditionnellement séparés : le versant scientifique par les outils de narration, |’interaction avec images et voix, le versant littéraire par l’exigence d’une confrontation directe aux cassures du monde.
Cinq matinées de suite, de 9h a 13h, on découvrira un mode formel de narration, et un deuxième exercice viendra s’y emboîter pour que chacun.e dispose, au terme de la semaine, d’un corpus solide pour prolonger expérience et récit, questionnant aussi bien le livre que les formes numériques (ou performatives) de publication, en pouvoir reprendre les outils.