EL AMARI Sami

Chercheur associé
Anthropologie
CESSMA
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Thèmes de recherche

  • Rapports de production au sein des chaines de produits agricoles / chaines de valeur globales
  • Ruralités et capitalisme en périphérie
  • Travail patronal
  • Constitution des classes capitalistes

Recherches actuelles

Je concentre actuellement mes recherches, au sein de l’Axe n°3 du CESSMA (De la question sociale à la question environnementale), sur l’étude comparative des filières agricoles à Madagascar pour définir un schèma de production apte à saisir la dimension exploitante du rapport marchand qui lie les exportateurs de produits agricoles et les familles paysannes malgaches. Je tente de repérer des schémas similaires dans les territoires périphériques insérés dans les chaines de valeur mondiales pour faire la lumière sur la possibilité d’une exploitation capitaliste en dehors du seul marché du travail que j’ai qualifiée de « subsomption informelle ».

En parallèle de ce projet académique, j’exerce le métier d’Expert CSE à destination des représentants du personnel au sein de la SCOP Midi-CTES au titre d’anthropologue du travail.

Parcours de recherche

J’ai consacré ma thèse, soutenue en janvier 2022 sous la direction de Francis Dupuy, à l’étude de la constitution d’une classe dominante sur la côte est de Madagascar. Partant d’une fraction patronale active dans l’exportation de produits agricoles, j’ai d’abord cherché à identifier les multiples rapports sociaux de production qu’ils dirigent depuis leur position d’aval dans la chaine de produits. J’ai ensuite étudié les conditions d’unification des fractions patronales insérées dans l’importation de produits manufacturés et l’exportation de produits agricoles dans la ville de Toamasina (Madagascar), depuis les agencements communautaires mis en place par les multiples communautés commerçantes qui composent ce milieu mais aussi dans les espaces explicitement destinés à la construction d’une solidarité de classe qui se définit prioritairement par sa position antagonique vis-à-vis des classes du travail malgaches.

Enseignements

Chargé d’enseignement à l’université Toulouse Jean Jaurès depuis 2016 au sein des départements d’anthropologie, de sociologie et d’économie/gestion :

  • Anthropologie politique (différents formats et publics)
  • Anthropologie économique (différents formats et publics)

Bibliographie

  • Articles dans revue à comité de lecture

El amari, S. « L’économie comme matrice des identifications communautaires à Toamasina, Madagascar », Diasporas. Circulations, migrations, histoire, n°43, ENS Editions, à paraître

El amari, S. « Une pyramide se construit par le haut. Sur les stratégies patronales dans la filière d’exportation de litchis frais soufrés de Madagascar », L’Homme et la société, n°221, 2024/2, à paraître

  • Communications récentes

2024. « Vers une subsomption informelle du travail sous le capital », Panel 21, Précarisation et informalisation du travail. Quelles configurations en Afrique ?, Colloque APAD 2024

2024. « Vers une subsomption informelle du travail sous le capital ? Un essai de conceptualisation à partir du circuit commercial d’exportation du litchi frais soufré de la côte est de Madagascar ». Journée d’étude «  Des fruits encore tropicaux ? Les filières mondialisées au défi des transitions » (Maison de la recherche, Université Toulouse Jean Jaurès, labex SMS, programme AVALSUD).

2021. « Les patrons de la côte est de Madagascar : une bourgeoisie en pointillé ? », RT9/RT42 : « La fin des mobilités élitaires ? », colloque AFS, Lille, France, 7-9 juillet.

  • Activités associatives

Membre du bureau de l’Association Française des Anthropologues (AFA)
Membre du comité de rédaction du Journal Des Anthropologues (JDA)