Ces dernières années, la professeure Larissa Bombardi a reçu trois bourses postdoctorales : la première d’entre elles à l’Universidade Federal Fluminense (Brésil - 2015) avec le projet : L’utilisation des pesticides au Brésil : colonialité et violence silencieuse, avec un financement du CAPES. La seconde, en 2016/2017 à l’Université de Strathclyde - Écosse, avec le projet " L’agriculture mondialisée et la dialectique de l’utilisation des pesticides au Brésil et dans l’Union européenne : différences, contraintes et impacts des produits brésiliens sur le marché européen " (avec un financement de la FAPESP) et, en 2021, à l’Université libre de Bruxelles, " VUB - Vrije Universiteit Brussel " elle a développé le Projet " La Criminologie verte en Amazonie ", avec un financement du " Global Minds Programme ".
Ses recherches portent sur l’utilisation des pesticides. Avec des dizaines de conférences, plusieurs articles publiés et plus de 100 interviews dans les médias brésiliens et internationaux, elle est l’une des références mondiales sur le sujet. Elle est l’auteur des atlas : " A Geography of Agrotoxins Use in Brazil and its Relations to the European Union " (https://www.livrosabertos.sibi.usp.br/portaldelivrosUSP/catalog/book/352) et " Geography of Asymmetries : molecular colonialism and envenoning Circle in Trade Relations Between Mercosur and European Union " (https://left.eu/events/eu-mercosur-the-vicious-circle-of-pesticides/). Elle est également membre du Forum national de lutte contre les impacts des pesticides (Brésil) et du conseil d’administration de l’organisation internationale "Justice Pesticide".
En 2019, Larissa a subi une série d’intimidations et de menaces après avoir lancé son Atlas en Europe. En 2021, elle a dû quitter le Brésil avec ses deux enfants pour vivre en sécurité en Europe.
En accueil au CESSMA dans le cadre de PAUSE (Programme d’aide à l’Accueil en Urgence des Scientifiques en Exil - https://www.campusfrance.org/fr/pause-programme-aide-accueil-urgence-scientifiques-exil), elle développera son projet de recherche "Pesticides et impact sur les femmes et les enfants au Brésil - L’agroécologie comme voie d’autonomie féminine face aux impacts physiques et émotionnels des pesticides", en lien avec Isabelle Hillenkamp (accueil scientifique).