Sociologie
chercheur post-doctorant (janvier 2020-present) : financement postdoctoral de l’Institut de sociologie, Academia Sinica (Taipei). Projet portant sur les réformes éducatives et l’enseignement de l’histoire.
chercheur post-doctorant (août 2018-août 2019) : bourse de recherche de la Chiang Ching-kuo Foundation for International Scholary Exchanges (Taipei)
Boursier de la Taiwan Foundation for Democracy (avril-septembre 2018)
Boursier de la Fondation Chiang Ching-kuo [Aout 2018-Aout 2019]
Contact : vladimirstolo@hotmail.com
Sujet de thèse
« Le statu-quo de la mémoire nationale à Taiwan. Les dynamiques antagonistes de mises en récits publiques de l’expérience autoritaire »
Directeur Gilles GUIHEUX (Université Paris Diderot)
Financements Boursier du CEFC (2012/13), de l’Institut de Sociologie de l’Academia Sinica (2013/14), de la Fondation Chiang Ching-Kuo (2015/16)
Thèse soutenue le 21 septembre 2017 devant un jury composé de Isabelle Thireau, Johann Michel, Françoise Mengin, Frank Muyard, Li-chuan Tai (戴麗娟) et Gilles Guiheux
Résumé de thèse
De 1945 à 1991, l’île de Taiwan a été gouvernée d’une main de fer par le Parti nationaliste chinois. Ayant dirigé la République de Chine de 1929 à sa mort en 1975, et donc Taiwan durant les trente dernières années de sa vie, Chiang Kai-shek incarne aujourd’hui encore le régime qui a pris fin lors de la démocratisation des années 1990. Plutôt que marquer une rupture nette avec cette page de l’histoire insulaire, les politiques de la mémoire ont abouti à l’institutionnalisation de dispositifs reconnaissant les victimes de la dictature et d’autres à la gloire des anciens dirigeants, que ce soit Chiang Kai-shek ou son fils Chiang Ching-kuo. En adoptant une démarche relevant de la sociologie de la mémoire, notre recherche a pour but de mettre d’analyser les dynamiques soutenant la mise en place d’un nouveau récit officiel sur la période autoritaire après la démocratisation, ce qui doit nous amener à comprendre l’ambigüité des politiques de la mémoire à Taiwan tout en abordant de manière originale la question de la mémoire nationale.
Publications
2019 « D’une assimilation à l’autre : la transition des politiques éducatives japonaises à celles de la République de Chine à Taïwan dans l’après-guerre », Monde chinois, nouvelle Asie, no 58, pp.42-52.
2017, « L’enseignement de l’histoire à Taïwan, l’impossible concorde ? », Critique internationale, 76, pp. 167-190.
2017, « Justice transitionnelle et mémoires historiques à Taiwan : Comment la société taiwanaise fait face à son passé autoritaire », Perspectives chinoises, 2017-2, 134, pp. 29-37.
2017, « Curriculum Reform and the Teaching of History in High Schools during the Ma Ying-jeou Presidency », Journal of Current Chinese Affairs, 46-1, pp. 101-130.
2012, compte rendu de Samia Ferhat et Sandrine Marchand (dir.), Taiwan-Île de mémoires dans China Perspectives, 2012-3, 113, p. 284.
Communications
« French sociology of memory in an East Asian contest : Taiwan and the impossible consensus on national memory », 2019, Madrid, Complutense University, 3e Conference annuelle de la Memory Studies Association.
« European perspectives on post-2016 Taiwanese transitional justice : a comparison between Spain, Taiwan and Germany », Taipei, Academia Sinica, 9 mars 2019, conférence « Transitional justice in global perspective » organisée par l’Institut de Science Politique de l’Academia Sinica.
« Coming to Terms with the Authoritarian Past : the Two Phases of White Terror-related Transitional Justice », 24 août 2018, conférence tenue à la Taiwan Foundation for Democracy, Taipei.
“Regimes of memory and the elaboration of national memory : remembering the Chiang Kai-shek era”, février 2018, Taipei, CEFC.
« Entre "chapeaux rouges" et "chapeaux blancs" : les mises en récit des expériences victimaires par les différentes associations d’anciens prisonniers de la Terreur blanche », janvier 2018, Paris, EHESS, intervention dans un séminaire de Samia Ferhat.
« La fabrique des Chinois : la mise en place de l’instruction publique à Taiwan entre 1945 et 1955 », juin 2017, Paris, Sciences Po, 6e congrès Asie organisé par GIS Asie.
“Power and generational shift s : how Taiwanese youth percieve the past ?”, 2016, Prague, Oriental Institute, 13e conférence annuelle de l’European Association of Taiwan Studies.
« La justice transitionnelle à Taiwan et la Terreur blanche, réalisations, et limites », 2016, Bruxelles, Université libre, journées d’études annuelles de l’Association francophone d’études taiwanaises.
« Élaboration d’une mémoire nationale : le régime de Chiang Kai-shek à Taiwan aujourd’hui », 2016, Paris, Sciences Po, séminaire doctoral Chine du CERI.
« Les temples de Chiang Kai-shek à Taiwan aujourd’hui, une mémoire culturelle ? »,2015, Paris, Université Paris VII, journées d’études annuelles de l’Association francophone d’études taiwanaises.
“A quest for visibility : the movement for rehabilitation of White Terror victims,” 2015, Cracovie, Jagiellonian University, 12e conférence annuelle de l’European Association of Taiwan Studies
« Le passé comme terrain en Asie de l’Est, l’exemple de Taiwan », 2015, Lyon, ENS, journées d’étude organisées par l’Institut d’Asie orientale (CNRS/UMR 5062) avec le soutien du GIS Asie, intitulées « Le terrain dans l’étude de l’Asie : retours d’expériences et stratégies de recherche »
“Transforming sites of memory, how the vectors of Chiang Kai-shek’s cult went through democratization”, 2014, Madison, University of Wisconsin-Madison, 20e conférence annuelle de la North American Taiwan Studies Association
« Production de la memoire sociale, la figure de Chiang Kai-shek aujourd’hui à Taiwan, » 2014, Taipei, Seminaire organisé à l’antenne de Taipei du CEFC.
« Lost in transition : democratic Taiwan and its former self”, 2014, Portsmouth, University of Portsmouth, 11e conférence annuelle de l’European Association of Taiwan Studies
“Sociology of memory, collective memories of Chiang Kai-shek in China and Taiwan”, juillet 2012, Pékin, conference organisée par le CEFC et le German Academic Exchange Service (DAAD).